Première mission : trouver l'hôtel.

Afin d'assurer le minimum de sécurité à nos premiers pas en terre Bulgare, nous avions réservé 2 nuits à l'Art Hostel, sur conseil d'internautes rencontrés sur des sites communautaires. Ce que nous aurions aussi pu faire pour nous faciliter la tâche, c'est de prendre avec nous... l'adresse de l'hôtel ! Mais ça nous aurait privé de nos premières rencontres.
Certains que l'hôtel se trouve au centre ville (que nous ne connaissons évidemment pas du tout), nous grimpons dans le bus qui fait la navette depuis l'aéroport et dépensons nos quatre premiers levs pour acheter les billets.

Voyant que nous ne savons pas trop quoi en faire, un homme nous explique par des gestes comment le poinçonner à l'aide des petits outils fixés entre les fenêtres. Nous l'avions découvert il y a deux ans et ça se confirme déjà : les Bulgares sont des gens aussi accueillants que serviables !

Nous arrivons rapidement à Sofia, l'aéroport étant juste en périphérie. Mais plus le bus avance, plus nous redoutons de rater le centre ville. Après une bonne quinzaine de minutes, Picha prend finalement l'initiative en allant demander à un jeune si nous sommes sur la bonne route. Malheureusement, cette personne ne parle pas anglais, mais un vieil homme vient à notre rescousse, nous indique à quel arrêt descendre et se propose de nous guider vers le centre.

A mesure que nous le suivons dans les rues de Sofia, il nous prouve qu'il parle plutot bien français, et nous explique l'histoire des bâtiments que nous croisons, des quartiers et des statues, allant jusqu'à faire un tour dans les souterrains qui parsème le centre de Sofia et où gisent les vestiges de la civilisation Thrace.

Ne connaissant pas l'hôtel où nous nous rendons, notre guide demande plusieurs fois son chemin à des passants qui font toujours de leur mieux pour nous aider. Mais nous savons depuis le départ qu'il a rendez-vous en ville et nous ne souhaitons pas le ralentir d'avantage, d'autant que cela fait approximativement une heure que nous le suivons. Nous le remercions donc et partons de notre côté, en quête d'un endroit où nous pourrions accéder à Internet.

Après une rapide pause au KFC (incluant Coca et chicken-wings), nous reprenons notre quête et rencontrons trois jeunes, deux bulgares et une suisse, respectivement styliste, journaliste pour Elle, et chorégraphe à l'opéra de Sofia. Ils ne connaissent pas l'hotel en question, mais téléphonent à des amis à eux pour le localiser et nous guident jusqu'à l'entrée, à une quizaine de minutes de là où nous les avons rencontrés.